Délire de jalousie

Le délire de la jalousie est une conviction pathologiquement obsessionnelle de la trahison d'un partenaire, qui ne repose sur aucune preuve directe ou indirecte.

Alcool ou génétique?

Cette maladie est plus susceptible d'affecter les hommes, bien qu'elle se produise également chez les femmes. Les catalyseurs qui comportent un mécanisme déclenchant de cette anomalie mentale dans 80% des cas sont l' alcoolisme et une diminution de la fonction érectile. Bien que, on ne peut pas négliger la prédisposition génétique à certaines maladies mentales. Par exemple, chez les patients schizophrènes, les délires de jalousie peuvent apparaître comme un symptôme concomitant, provoquant des obsessions émotionnelles aiguës sur l'altération de l'objet de l'attachement, avec un trouble de la pensée et une perception inadéquate de la réalité.

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Le délire de la jalousie chez les hommes s'exprime dans des tentatives constantes d'attraper l'aimé dans la trahison, l'observation, la fouille complète de ses biens, le contrôle total des appels téléphoniques ou sms et les accusations infondées. Tous les arguments et croyances au contraire ne s'appliquent pas à lui. Il perçoit chaque tentative de se justifier, comme une preuve supplémentaire de sa justesse. Un pauvre qui a cette maladie n'est pas capable de faire face aux phobies paranoïaques de sa poursuite de son infidélité, qui repose sur un complexe d'infériorité hypertrophiée, la peur d'être abandonné, ou la supériorité humiliée d'un autre homme. Il lui semble qu'en cas de moindre preuve confirmant la présence d'un opposant, un "feu vert" s'illumine devant lui, donnant le feu vert pour la libération de l'agression accumulée depuis longtemps et justifiant la solution de ce problème par tous les moyens, y compris le suicide ou le meurtre leurs délinquants, et parfois les deux en même temps.

Habituellement, les premières manifestations d'un délire de jalousie, dont les symptômes sont souvent confondus avec une simple augmentation de la pudeur, commencent après 40 ans, bien qu'elles puissent aussi survenir plus tôt. Comme déjà noté ci-dessus, les délires de jalousie chez les femmes sont plus rares, mais les symptômes et le caractère principal de l'évolution de la maladie sont absolument identiques à leurs homologues masculins.

Malheureusement, dans de nombreux cas, les personnes souffrant de ce malheur constituent une menace sérieuse pour les autres et ont besoin d'une aide qualifiée. Le traitement des délires de jalousie est médicalement, avec l'utilisation de neuroleptiques et devrait être effectué exclusivement dans un hôpital, sous la supervision d'un spécialiste.