Comment survivre à la mort d'un fils?

La mort d'un enfant est probablement l'événement tragique le plus terrible pour une femme, car les enfants devraient enterrer leurs parents, et non l'inverse. Très souvent, une personne qui subit ce choc grave reste seule avec son chagrin. Bien sûr, d'autres essaient de soutenir et de réconforter, mais ils parlent rarement de la mort. Fondamentalement, certains mots communs sont prononcés. Dans cet article, nous allons parler de la façon de survivre à la mort de votre fils bien-aimé.

Comment une mère peut-elle survivre à la mort de son fils?

Nous proposons de considérer ce problème d'un point de vue psychologique et d'étudier les étapes que les gens vivent lorsqu'ils perdent un être cher. Ceci est utile pour déterminer si une personne est suspendue dans l'un d'entre eux, car il est très important de contrôler son état psychologique. Si le passage à la prochaine étape en raison de l'expérience du deuil est impossible, alors il vaut la peine de demander l'aide de spécialistes et d'obtenir un soutien psychologique professionnel.

  1. Première étape - choc et stupeur. Refus d'accepter cette information. En règle générale, les gens commencent à se comporter différemment, étant à ce stade. Quelqu'un cherche du soutien parmi les parents et les amis, quelqu'un essaie d'étouffer la douleur avec de l'alcool, quelqu'un commence à organiser des funérailles. Cette étape dure environ neuf jours. Pour survivre à la mort du fils unique, à ce stade, il vaut la peine d'utiliser des antidépresseurs et des sédatifs. Nous devons essayer de ne pas rester seul, car pendant cette période il est nécessaire de soulager le maximum de l'âme, de crier toute la douleur qui est à l'intérieur.
  2. La deuxième étape est la négation. Cela dure jusqu'à quarante jours. En ce moment, une personne réalise que tout ce qui se passe est une réalité, mais la conscience n'est pas encore prête à l'accepter. Il peut y avoir des hallucinations, entendre les pas ou la voix d'une personne décédée. Afin de survivre à la mort de son fils, il est nécessaire de prendre l'événement et, peu importe comment douloureux, en parler avec des parents et des proches.
  3. La troisième étape dure environ six mois. Pendant ce temps vient la prise de conscience et l'acceptation de la perte. La douleur à ce moment-là aura un caractère cyclique: elle s'intensifiera puis disparaîtra. En ce moment, les crises ne sont pas exclues, quand la mère se blâme de ne pas avoir sauvé son enfant. Des attaques de colère et d'agression sont possibles.
  4. Environ un an après le décès, la situation est acceptée, mais des crises peuvent toujours se produire. À ce stade, il est important de contrôler ses sentiments et d'apprendre à vivre plus loin, même si cela semble impossible.